Die deutsche
Gasmasken (1915-1918) /

Les masques à gaz

allemands (1915-1918)

Wie Alles anfing…

Im 22.April 1915 kam es bei Ypern von deutscher Seite zum ersten groß angelegten Angriff mit Gaskampfstoffen.

Die Deutschen stellten zwei Regimenter zusammen, die auf den Einsatz von Gas spezialisiert waren, das Pionier-
regiment Nr.35 (Regiment Peterson, das am 22. April 1915 bei Langemarck im Einsatz ist)
und das Pionierregiment Nr.36.
Die Offiziere, Unteroffiziere und Soldaten waren praktisch alle Spezialisten. Jedes Regiment bestand aus
2 Bataillonen mit jeweils 3 Kompanien, einer Kompanie für die Bestände (Material), einer Wetter-
und einer Funkstation. Eine Batterie bestand aus 20 Flaschen. Auf jeweils einem Kilometer befanden
sich 50 Batterien: 1000 Flaschen, d.h. ungefähr 20.000 kg Gas. Jeder Trupp musste den Grund der Schützengräben
ausheben, um die Flaschen dort zu installieren und zu tarnen, damit sie nicht vom Flugzeug aus oder von Patrouillen
gesehen werden konnten. Diese Arbeit wurde ausschließlich Nachts durchgeführt.
Ein Regiment konnte in 5 Nächten eine Frontlinie von 12 Kilometern (12.000 Flaschen) ausrüsten.
Die Flaschen wurden entweder mit der Eisenbahn oder mit Karren an die Front transportiert.
Um metallische Geräusche zu verhindern, wurden die Flaschen in Stroh gewickelt.

Was passierte am 22. April 1915?
Der spektakulärste Angriff, weil der erste aller Zeiten, fand am 22. April 1915 zwischen Bixschoote und Langemarck
in Flandern statt.
An diesem Tag, begann das 35. Deutsche Pionierregiment, das sogenannte "Gasregiment Peterson", nach dem
Namen seines Obersten, die Schützengräben der vordersten Linie zwischen Bixschoote und Langemarck auf einer
Frontlinie von 7 bis 8 Kilometern auszuheben, um dort Flaschen mit Chlorgas zu deponieren - die Füllstation und die
für die Bestände zuständige Kompanie befanden sich in Kortemarck, etwa zehn Kilometer weiter nördlich an der
Straße von Dixmude nach Tielt.
Der Befehl zum Angriff um 18 Uhr kam um 17 Uhr 24. Der Angriff dauerte 6 bis 8 Minuten. Jeder Führer einer Abteilung
konnte die entsprechenden Batterien öffnen lassen. 35 Minuten nach dem Ende der Emission des Giftgases hatte die
deutsche Infanterie 4 Kilometer Terrain gewonnen, ohne einen einzigen Schuss abgegeben zu haben.
Die durch ihre Gasmasken geschützten Deutschen rücken in kompakten Linien vor und schießen auf diejenigen,
die das Gift nicht vollkommen niedergestreckt hat.
410 Angehörige eines feindlichen Bataillons werden getötet, darunter 9 Offiziere, und 164 werden verletzt abtrans-
portiert, darunter 1 Offizier.
An diesem Tag sind von 15.000 mit Kampfgas angegriffenen Soldaten 5.000 gefallen, 5.000 gefangen genommen
und 60 Geschütze erobert worden.

Karte nördlich von Ypern wo aus deutscher Seite der erste Kampfgasangriff eingesetzt wurde /
Carte du nord d'Ypres, où eut lieu du côté allemand la première attaque de gaz de combat.

Links und rechts, zwei Aufnahmen, die am 23.April aus deutscher Seite nach dem ersten Gasangriff gemacht
worden sind. Auf den Bildern sieht man tote französische Soldaten. Der Satz "englische Schützengraben…"
ist falsch / À gauche et à droite, deux prises de vue effectuées le 23 avril du côté allemand après la première
attaque de gaz. L'on distingue des cadavres de soldats français. L'intitulé "tranchée anglaise…" est erroné.

Comment tout débuta…

Le 22 avril 1915, eut lieu près d'Ypres du côté allemand, la première grande attaque à l'aide de gaz de combat.

Les Allemands mirent sur pied deux régiments spécialisés dans l'utilisation des gaz, le régiment du génie N°35
(régiment Peterson que l'on retrouvera à Langenmarck, le 22 avril 1915) et le Régiment du Génie N°36.
Officiers, sous-officiers et soldats étaient pratiquement tous des spécialistes. Chaque régiment comprenait
2 bataillons à 3 compagnies, une compagnie de parc (matériel), une station météo et une station radio.
Une batterie se composait de 20 bouteilles.Tous les kilomètres on trouvait 50 batteries : 1 000 bouteilles,
soit environ 20 000 kg de gaz. Chaque équipe devait creuser le fond de la tranchée pour y installer les bouteilles,
les camoufler pour éviter qu'elles ne soient vues d'avion ou repérées par des patrouilles.
Ce travail se faisait uniquement de nuit. Un régiment pouvait équiper un front de 12 kilomètres (12 000 bouteilles)
en 5 nuits. Le transport des bouteilles s'effectuait à partir de l'arrière soit par chemin de fer, soit par charrettes.
Pour éviter le bruit métallique on entourait les bouteilles de paille.

Que se passa-t-il le 22 avril 1915 ?
L'attaque spectaculaire, car la toute première du genre eut lieu le 22 avril 1915 en Flandres entre Bixschoote et
Langemarck.

Ce jour là, le 35e Régiment du Génie allemand appelé "Gasregiment Peterson", du nom de son colonel, commença à
creuser les tranchées de première ligne entre Bixschoote et Langemarck sur un front de 7 à 8 kilomètres, pour y placer
des bouteilles de gaz chargées de Chlore - la station de remplissage et la compagnie de parc se trouvaient
à Kortemarck à une dizaine de kilomètres plus au Nord sur la route de Dixmude à Tielt.
L'ordre d'attaque arriva à 17h24 pour 18h00. Elle dura de 6 à 8 minutes. Chaque chef de section put faire ouvrir
les batteries adéquates. 35 minutes après la fin de l'émission de gaz toxique, l'infanterie allemande avait enlevé
4 kilomètres de terrain sans avoir tiré un coup de fusil.
Les Allemands, protégés par leurs masques, avancent en lignes compactes et tirent sur ceux que le poison n'a pas
tout à fait terrassés.
Un bataillon ennemi perdra 410 tués dont 9 officiers et 164 évacués dont 1 officier.
Il y eut ce jour là sur 15 000 hommes gazés, 5 000 morts, 5 000 prisonniers et 60 canons récupérés.

Fritz Haber (Breslau 1868 - Basel 1934), deutscher Chemiker und Pionier der chemischen Kriegsführung,
später Nobelpreisträger 1918 für die Synthese von Ammoniak, hat auf deutscher Seite die Kampfgase entwickelt.
Bild von rechts, Zweiter von links in der Uniform eines Hauptmanns, erklärt Fritz Haber andere deutsche Offiziere
wie man mit Gasgranaten zu handeln hat /
Fritz Haber (Breslau 1868 - Bâle 1934), chimiste allemand et pionier dans la conduite de la guerre chimique,
prix Nobel de chimie en 1918 pour sa synthèse sur l'ammoniac, est le développeur des gaz de combats du côté
allemand. Image de droite, deuxième à partir de la gauche en uniforme de capitaine, Fritz Haber explique à d'autres
officiers allemands le maniement des obus à gaz.

Fotos © DSM